Etosha : Rendez-vous en terre sauvage (1)

Demain, à nous les éléphants, girafes, kudus, springboks, voir les derniers rhinos blancs au monde, des lions avant de partager la vie des guépards.

J27 – Etosha national Park étape 1

« Magique, incroyable, fabuleux, merveilleux … » Combien de fois avons-nous prononcer ces mots tous les 5 aujourd’hui ? Une bonne centaine de fois c’est certain ! 10h, nous passons le premier point d’entrée. L’occasion pour les enfants de découvrir les himbas, ces tribus qui se badigeonnent le corps nu de graisse animale et de terre rouge et dont les femmes arborent des coiffures comme principales signes de beauté; dont une tribu a élu domicile à l’entrée du parc. Nous n’arriverons pas à les photographier et, en même temps en y réfléchissant d’un peu plus près, moi non plus, je n’aimerais pas qu’une himba venue en France me prenne en photo moi ou mes enfants parce que je suis tout simplement différente d’elle … comme une bête curieuse … ou j’aimerais au moins que l’on m’en demande l’autorisation !

A peine le premier checkpoint passé, nous sommes accueillis par un groupe de 5 girafes bien décidées à nous montrer la grâce de chacun de leurs mouvements : certaines mangent, d’autres marchent, et les dernières courent en traversant la route. Elles sont majestueuses ! La journée promet d’être riche. Arrivés à Okaukuejo, l’une des portes principales du parc, notre safari peut commencer. 📷 découvrir le parc d’Etosha

Le parc est vaste, il tire son nom de sa nature : une grande étendue blanche,vestige d’un immense lac dans lequel plongeait l’Okavango. Le lac est désormais quasiment sec sur sa totalité, ce quoi lui vaut l’appellation de pan. Une piste principale dessert les points de vue et points d’eau naturels et artificiels. C’est là que se regroupent les animaux. Nous croisons et admirons ainsi, des milliers de springboks, gnous, kudus, orix et zèbres.📷 découvrir le parc d’Etosha

Nos premiers frissons arriveront une heure après notre arrivée : devant nous, un rhinocéros blanc se repose. Quelle chance nous avons de voir cet animal aux apparence solides et pourtant si fragile. C’est une femelle, il n’y a plus de rhino blanc mâle dans le monde, le dernier étant mort en mars dernier. Elle se lève et va retrouver auprès de l’eau la compagnie de quelques autruches et girafes. On se répète sans doute mais la nature est précieuse et c’est un diamant qu’elle nous offre à cet instant.📷 découvrir le parc d’Etosha

Retour à la piste, un regard à gauche et c’est maintenant un troupeau d’élephants qui nous accompagne. Charlie tremble d’émotion et de peur elle l’avoue, elle craint qu’ils ne nous chargent. C’est vrai qu’ils sont à quelques mètres de nous, mais, contrairement à nous, il semblerait que ceux-ci ne soient pas spécialement émus de nous voir ! Pause déjeuner à Halali, au centre du parc. Nous reviendrons dans un prochain article sur Etosha sur l’envers touristique du parc. Nous reprenons notre balade au royaume des bêtes avec une idée en tête : réussir à voir un lion …

Une bonne étoile devait s’être penchée sur notre 4×4 ce jour là : au dernier point d’eau avant notre retour, 3 lionnes viennent s’abreuver à quelques pas de nous. Elles sont énormes, musclées, puissantes, sauvages … Nous sommes ébahis ! De nombreux voyageurs viennent nous rejoindre, nous sommes tous circonspects, silencieux… Antoine se sent pousser des ailes de Nicolas Hulot, sort de sa fenêtre pour faire « le cliché du siècle » !📷 découvrir le parc d’Etosha

Manque de bol, loose totale, honte phénoménale appelez ça comme vous voulez, mais le malheureux ayant les clés dans la poche arrière de son pantalon, son geste fait déclencher l’alarme une puis deux fois ce qui nous vaut des regards noirs et incrédules de nos voisins ! Heureusement pour nous, cela n’a ni effrayé lui attiré l’attention des bestiaux devant nous sous peine de devenir des des proies potentielles ! 📷 découvrir le parc d’Etosha

Nous quittons le parc heureux et rentrons sous la nuit africaine. Contrairement à l’aller où nous avons failli nous tamponner avec deux gemsbok, un springbok et un phacochère, peu d’animaux traversent la route !!!

Demain, on part écouter le ronron de gros matous, assister à notre dernier coucher de soleil à 5 et faire notre première rencontre avec une de ces petites bêtes que l’on n’aime pas ! Alors, à demain !