5 jours à Bangkok: plongée en famille dans la ville qui ne dort jamais !

Demain, on part à Bangkok, découvrir la ville qui ne dort jamais, goûter aux mets épicés et raffinés de la street food thai, s’imprégner de la culture Bouddhiste et faire nos premiers pas en Asie. 

J-57 / 28 octobre 2018 : 

Après un vol de 4h30 pour Nairobi, puis un vol de 9h pour Bangkok, lors desquels les enfants ont été sages et se sont reposés, nous atterrissons à Bangkok. Le parfum de riz cuit et la chaleur humide nous accueillent en terre du levant dès la sortie de l’avion. L’aéroport est à l’image de la ville que nous allons découvrir dans quelques minutes : animé, grouillant d’une population internationale et multi ethnique, le tout dans un calme étonnant, propre, organisé. Après quelques formalités supplémentaires comme le passage par le ‘’Health control’’ afin de garantir que nous sommes bien vaccinés contre la fièvre jaune dû à notre passage en Afrique, nous passons la douane et grimpons dans un taxi.

 

 

Pendant 1 heure, nous traversons la ville afin de rejoindre notre hôtel : les buildings se mêlent aux maisons traditionnelles, les scooters doublent les tuktuks qui doublent les petits transporteurs de volaille ou de marchandises , les voitures passent au dessus des jonques, les temples se trouvent une place encerclés d’immeubles de verres… Dehors, ça sent le riz, la friture, la viande grillée, la pâte de curry, ça sent aussi le gaz d’échappement des milliers de véhicules qui s’entassent dans le trafic. A peine arrivés à l’hôtel, aussitôt repartis ! Aujourd’hui, c’est dimanche, et on ne voudrait pas rater le plus grand marché de Bangkok : Chatuchak, qui ferme ce soir ! Nous devons être des milliers à arpenter toutes les petites allées du marché. Certains à la recherche de tout et de rien, d’autres venus se balader et enfin nous : un peu perdus, un peu jetlagués qui errons dans cet immense bazar. C’est génial ! Les voix qui crient des prix se mêlent aux bruits des woks qui cuisent, des passants, des deux roues, les yeux sont attirés à droite, à gauche par les couleurs des stands, des desserts en forme d’hello Kitty, des sacs simili cuirs et des tee shirts, jupes, robes, sarongs, coques de téléphones… Après une bonne heure de visite, nous nous posons pour déguster un pad thai cuit à la minute directement sorti du Wok d’un des petits comptoirs.

Retour à l’hôtel, il est 19h, il fait déjà nuit mais le décalage horaire nous permet de continuer notre virée. Après la sortie de jour, nous nous rendons à l’asiatique, un night market. Plus calme, plus petit, plus familial, ce « petit » marché est très sympa. On y trouve une fois de plus de tout, allant des sarouels à motifs éléphants, aux grandes écharpes de soie, en passant par des manèges et même une grande roue ! Le prix et le vertige de Lolo auront raison de la volonté des enfants de monter dedans ! On y trouve aussi de beaux restos et des petits bouibouis. Nous reviendrons pour le resto, en attendant pour le diner, ce sera bouiboui option curry rouge et basilic thai ! 

 

J58 / 29 octobre 2018  : Sommet tourdumondiste francophone à Chinatown. 

Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec une famille française qui fait le tour du monde ! Deux mois africains sans contacts directs et qui plus est pour les enfants, sans copains, nous ont donné envie de pouvoir échanger, partager de bons moments avec d’autres voyageurs. C’est dans le parc de Chinatown que nous nous sommes donnés rendez-vous… Quoi de plus international pour des français que de se rencontrer dans le quartier Chinois de la capitale thaïlandaise ! Damien, Emily, Soline et Hugo nous épatent, nous étonnent, eux, font le tour du monde à vélo ! Quel courage !! Nous sommes admiratifs de leur parcours ! Nous passons un moment très agréable avec eux. Cela fait du bien de voir du monde, papoter, voir les enfants s’amuser !(📷 découvrir Bangkok)

 

Ensemble, nous ne refaisons pas le monde, nous le décrivons, nous nous projetons sur nos prochaines destinations, partageons nos meilleurs souvenirs et nos anecdotes plus galères ! Nous partons cette fois à 8 arpenter les rues de Chinatown ! Revendeurs, d’or, boutiques de médecine traditionnelle ventant telle ou telle recette magique nous rappellent à Antoine et moi, nos différents voyages en Chine que nous avons eu l’occasion de faire pour nos boulots respectifs. Une fois dans le marché, les canards laqués ont remplacés les woks, les étales présentent des concombres de mer, panses fraîches, et autres spécialités chinoises auxquelles nous ne goûterons pas ! Quelques km plus loin, les estomacs des loulous criant famines, nous tombons sur un serveur français qui nous arrangent une terrasse en pleine rue pour déjeuner un Fried Rice with chicken tous ensemble. Nous quittons les cyclomondistes en fin de journée, surs de nous revoir et fixons le rendez-vous au Vietnam où nous allons nous croiser.

 

 

Pour le retour, ce sera baptême de tuktuk pour toute la famille. Bien serrés comme il faut, on trace à travers les rues, les boulevards de Bangkok, les enfants sont hilares. La journée leur a fait beaucoup de bien, à nous aussi !(📷 découvrir Bangkok)

 

J59 / 31 octobre 2018 :  Wat Arun, Wat Pho, Palais Royal et marché aux fleurs.

La culture de la rue initiée, il était temps pour nous d’aller découvrir la « vraie » culture de Bangkok. Notre hôtel se situant au bord du fleuve Chao Phraya, c’est en bateau que nous nous rendons aux plus célèbres temples de la ville.

Débarqués au Wat Arun, après une traversée très agréable et très bon marché ( si vous êtes à Bangkok, prenez le bateau orange pas le bleu qui est pour les touristes et 100% plus cher),  la beauté des lieux est prenante. L’architecture, les coloris sont d’une finesse ! Ici, la lumière du soleil se réflète partout et fait ressortir chaque pigment de couleur. Derrière les portes et fenêtres des temples, des dizaines d’allées de bouddhas encerclent de petites cours surplombées de fanions de toutes les couleurs. (📷 découvrir Bangkok)

En face, se trouve le Wat Pho : c’est là qu’est installé le bouddha couché. Malgré le lot de touristes venus, comme nous, découvrir la splendeur de la statue, l’atmosphère est calme et sereine, une invitation à l’introspection. Sans même leur susurrer quelques mots, les enfants s’installent dans un petit temple et nous les surprenons entrain de prier ! Bon, Peter nous expliquera par la suite qu’il demandait à Bouddha de retrouver les lunettes qu’Antoine a perdu à l’hôtel. Pour les fondamentaux du bouddhisme on repassera mais il y avait quand même de l’idée et de la spiritualité. Nous arrivons, pieds nus, couverts et silencieux dans la grande salle qui accueille le buddha couché. C’est une merveille ! Seul regret, les nombreux visiteurs plus intéressés de faire leur selfie avec leurs perches qu’à admirer ou à se recueillir… On est loin de la méditation ! (📷 découvrir Bangkok)

Juste à côté de Wat Pho, se trouve le Palais Royal. Nous n’y rentrerons pas mais flânerons le long des allées et du jardin. Et, puisque c’est notre journée touristes, nous décidons d’aller voir, juste pour voir, la fameuse Khao San road. Nous y allons de jour, préférable pour les enfants, mais n’échappons tout de même pas à certains clichés : tatoueurs, boutiques de souvenirs plus extravagants les uns que les autres, vendeurs d’araignées et de scorpions grillés …Nous déjeunons là, dans un resto, le seul qui semble typique et qui ne propose pas des happy Hours ou frites et repartons en tuktuk à quelques kilomètres de là pour le marché aux fleurs.

Situé dans un vaste entrepôt, des dizaines et des dizaines de parfums se mélangent. C’est là que les fleuristes, artisans créent les couronnes de fleurs à destination des offrandes avec dextérité et délicatesse. Les enfants, rois en Thaïlande (tout le monde les adorent et les appellent baby) se font offrir des fleurs, nous photographions les sacs remplis de pétales. Quelques mètres plus loin, les parfums changent et nous voilà maintenant au coeur du basilic, de la ciboule et du piment. Quelques pas plus loin, les colonnes de banane, les énormes pastèques et fruits du dragon laissent place à celui qu’on appelle le roi des fruits : le durian ! La particularité de cet énorme fruit ( on dirait un énorme litchi vert), c’est qu’il a une odeur pestilentielle ! Ça sent la térébenthine c’est horrible ! Cela pue tellement qu’il est même interdit dans certains lieux et hôtels ! Nos découvertes olfactives terminées, nous reprenons le bateau avec deux cents autres personnes sous 40 ° pour rejoindre le quartier de l’hôtel.(📷 découvrir Bangkok)

Avant de rentrer, et journée touriste oblige, nous nous arrêtons pour un massage traditionnel thai. Bon alors, à tous ceux qui croient qu’on s’est fait enduire d’huile et caresser le dos, on vous arrête tout de suite ! Le massage thai n’est pas doux du tout, il est basé sur des appuis des lignes d’énergie et des étirements. Les enfants eux, ont droit à un massage de pieds pendant que nous, on nous marche dessus, on nous tord, on nous craque, tourne, retourne dans tous les sens. Honnêtement, ça peut paraitre un peu rude mais cela fait un bien fou ! On en sort crevé et revigoré, étonnant non ?

Après quelques longueurs, nous décidons de retourner à l’Asiatique, pour tester un des beaux restos qui nous avaient fait de l’oeil ! Nous arpentons de nouveaux les petites allées de boutiques, glaciers et bars à jus et Peter se laisse tenter par un fish spa ! Installés au resto, nous observons, le long de l’embarcadère qui nous fait face,  les bateaux venir chercher et déposer les riverains de sorties ! On dirait des manèges ! Leur éclairage extérieur est digne des meilleurs devantures d’auto tamponneuses de nos ducasses quant à la musique … Imaginez du Shakira chanté par une thai ! C’est trop drôle ! Nous rentrons assez tard et décidons que demain on se la jouera cool à l’hôtel : après tout, on a parfois le droit à des vacances non ? 

J61 / 1er novembre 2018  : Il nous manquait quelques éléments classiques d’une bonne visite de Bangkok à cocher, alors aujourd’hui, nous allons visiter le bouddha d’or, tout aussi joli mais bien moins impressionnant que le bouddha couché. Ensuite, direction  la maison de Jim Thompson, un ancient agent secret qui a passé une bonne partie de sa vie ici et qui a subitement et mystérieusement disparu en Malaisie. Amateurs de belles choses que nous sommes, nous sommes comblés par la beauté et la richesse des lieux. La maison qu’il a créé est fantastique et déborde de trésor d’histoires : statue de bouddhas du 17ème siècle, soies imprimées retraçant la vie de Boudha, statues khmers, tambours birmans … Tout se mêle avec harmonie et créativité.(📷 découvrir Bangkok)

Nous nous rendons ensuite au MBK, le plus grand hall de Bangkok afin d’y trouver une valise pour bien répartir le poids de nos bagages selon les conditions aériennes asiatiques (20kg par bagages). C’est l’occasion pour nous d’halluciner sur cette invitation gigantesque à la consommation et à l’achat compulsif ! Pause déjeuner au food court du MBK faite, nous retournons « chez nous » pour retrouver nos amis les cyclomondistes qui après pas mal de galères mécaniques ont été forcés de rester à Bangkok. Ensemble, nous nous rendons dans le Rot Fai night market pour découvrir l’un des derniers incontournables que nous voulions faire ! Rot fai, c’est le chatuchak version nuit. Nourriture, manucure, pyjamas, tee shirts, coques de téléphones, décos, frippes, bars et ‘’food tuk’’ (et non truck …bien trop grands) : tout y est ! Même le monde ! C’est une fois de plus génial et hyper bien organisé malgré la foule et le brouhaha ambiant. (📷 découvrir Bangkok)

Nous voilà revigorés et rassasiés de ville, de monde, de touristes, de lumières, de néons, d’odeurs, de rues bondées, de pollution, de bruits urbains ! Nous sommes ravis de notre escale thaïlandaise en attendant de retrouver le pays dans quelques semaines pour le nouvel an et nous sentons prêts pour une nouvelle plongée en Asie, un nouveau choc culturel  ! (📷 découvrir Bangkok)

Demain, on décolle pour la Birmanie pour une plongée dans un monde encore peu connu, où le temps parait-il s’est arrêté, découvrir la légendaire gentillesse des Birmans, leurs milliers de pagodes, leurs centaines d’ethnies … Alors à Rangoon ! 

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